Messie public n°1 ?
Après Mesrine romantique (je me tords de rire), Mesrine politique (pitié, j'en peux plus), Mesrine révolutionnaire (au secours, j'peux plus respirer), voici Mesrine christique (!!!) Même pas choquant. Juste ridiculement racoleur.
Après l'excellente prestation de Vincent Cassel dans un Instinct de mort merveilleusement bien rythmé, ce second opus globalement plus mou nous livre un Mesrine plus pathétique que sympathique. La fable du voyou romanesque épris de liberté se noie ici dans la mégalomanie d'un personnage hésitant entre naïveté et beauferie. Un portrait sans concession pour mieux tuer le mythe ?
Quant au martyre du héros à bord d'une BMW 528i, voilà sans doute la moins bonne raison de vouer un culte à ce modèle. Rend-on grâce à la Rover P6 sous prétexte que Grace Kelly ait trouvé la mort à son volant ?